Nanook

Née en mars 1998 à 2011

Mars 1998 à 2011


*mémoires de Loup 2002



NANOOK est le fils de JESSIE qui a été saillie par le mâle d’un ami, issu d’une bonne lignée.
Je voulais de nouveau prendre INOOK mais le père de NANOOK avait tellement de qualités physiquement que nous avons décidé d’essayer une autre lignée.
Nanook tient beaucoup de son père.

Je pourrai dire qu’il est passif, mais, comme le volcan à l’affût du moindre souffle de vent un peu trop violent, sa lave peut jaillir.
Il peut facilement se remonter et prendre le dessus sur mes autres mâles comme Inook et Mytook qu’il défie parfois d’un seul regard.

A part cela, c’est un gros « Nounours », d’où le choix de son nom qui veut dire « Ours polaire ».
Il était le plus gros, le plus puissant et le plus haut de la portée, à l’attelage il est en will..
Très câlin lui aussi, et sociable avec les gens, il adore se faire « papouiller » mais costaud comme il est,
il faut le freiner… Sinon il nous renverse.
Nanook, tout petit déjà, ne supportait pas la violence, je m’explique : rien ne sert de lui hurler dessus pour lui donner un ordre car il réagira aussi négativement.
Je me rappelle une fois lui avoir mis une trempe sur le « cul » suite à une grosse bêtise .
Et bien, il ne s’est pas gêné pour me grogner dessus… Chose que je ne supporte pas de la part d’un seul de mes loups, sachant qu’il n’y en a aucun qui ose faire cela…
Ce jour-là, j’ai cherché la cause de sa réaction et j’ai étudié son comportement, ce que je fais bien souvent car c’est important de savoir et de connaître par cœur ses chiens…
Puis, j’ai compris enfin que je pouvais tout lui faire passer par la douceur..
Aussi dingue que cela puisse paraître … Toute une psychologie qui m’a amenée aujourd’hui à faire ce que je veux de lui… et lui de savoir jusqu’où il peut aller… J’ai appris une grande leçon ce jour-là…
Rien ne sert de réprimander en criant ou en hurlant, en faisant de grands gestes comme les humains ont l’habitude de le faire, il me suffit de lui chuchoter « non » ou de lui faire un seul geste, ou bien même un seul regard qui montre mon mécontentement pour qu’il sache alors ce qu’il a fait ou ne doit pas faire !
J’avoue être pleinement heureuse de notre complicité car grande, elle l’est !

Nanook, dans la meute, n’avait qu’un seul compagnon de jeu…son frère MOGWAI.
Depuis qu’il n’est plus là, il a changé…
Il s’isole, ne joue plus, cause moins et je m’efforce de le distraire…
lui qui essayait de dominer parfois INOOK le chef de meute, à présent ne cherche plus rien…
Je ne sais pas comment il va évoluer dans la meute c’est à suivre… à présent elle est déstabilisée, il faut qu’elle se remette en place et qu’il trouve lui-même sa place et un nouveau compagnon… « Ça me pince le cœur »…Mais je ne le lâche pas !

2005

Les années ont passés et Nanook a pris place dans le cœur et le foyer de ma grande amie Lili qui habitait a 1h de chez moi en Lorraine.
Sa fille Elodie à craqué littéralement sur lui également !!
Quand j’ai quitté les Vosges elles ont donc choisient Nanook et lui les à choisient également .
je me vois encore regarder Nanook à l’arrière de la voiture, le cœur serré de le voir partir mais nous, nous partions 2 mois après et le savoir dans son nouveau foyer plus tôt me permettait de savoir s’il s’adapterait ou pas et de trouver un plan b.

`Mon choix était clair, aucun de mes chiens ne serait donné à des mushers, hors de questions !
Je ne pouvais pas emmener toute la meute avec moi et les 4 qui ont été placé, le fait qu’ils aient été chez des amies proches où j »avais à tout moment un droit de veto sur eux me réconfortait !

Tout comme certaines conditions que j’avais instauré, mais comme c’était des amies ça m’était plus facile d’aller rendre visite aux copains et biensur aux chiens :o)
Je peux dire aujourd’hui que dans cette douleur de m’être séparée d’eux je l’ai fait au mieux ..
Les choix étaient bon et j’en suis comblé !
Nanook a rendu heureuse mon amie avec lui un bout de moi était près d’elle .

2011
Nous avons perdu Nanook ce mois d’octobre

Je dis nous car « nous aimions tous ce chien et il avait plusieurs maîtres ..»
tout comme Mytika , Quezac et Kumiak .
Je ne serais jamais assez reconnaissante à mes amies, ça m’a permis de partir sereine des Vosges pour Lyon.
Ça m’a permis de ne pas me sentir coupable de les avoir offert à de belles personnes car je sais qu’ils étaient heureux lors de mes visites ils me le rendaient bien …

Nanook a apporté de l’amour dans la famille de Lili, une nouveauté, un univers unique il a été présent pour les petites filles d’Élodie, il a été présent dans les moments dur de Lili et présent quand je venais le voir .

Je suis fière de sa fin de vie et je suis contente d’avoir pris le temps d’aller l’embrasser une dernière fois avant l’été le sachant malade .

C’était vraiment un bon chien de traîneau qui a rejoint le reste de la meute .. en attendant ses cendres pour les poser à cotés des autres comme nous l’avions convenu au tout départ et que seule Lili a osé le faire par amour pour moi j’en suis sûre !
Car quand on donne un chien ensuite son destin n’appartient qu’à son nouveau maître … et je comprends que celui ci ai besoin de le garder ou l’enterrer là où il le désire …

Mais ma lili à pensé au lien que j »avais avec tout mes chiens et là respecté bien au-delà que je ne l’aurais imaginé ..


Merci mon Amie.